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Réponses de la Fédération Wallonie-Bruxelles face à la pénurie de médecins généralistes 10 mars 2025

Parlement de la Fédération Wallonie- Bruxelles – Groupe socialiste

Question orale de Eliane Tillieux, députée du groupe socialiste du Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles à Elisabeth DEGRYSE, Ministre-Présidente de la Fédération Wallonie Bruxelles en charge de l’Enseignement Supérieur

Concernant : Réponses de la Fédération Wallonie-Bruxelles face à la pénurie de médecins généralistes

Madame la Ministre-Présidente,

La Wallonie fait face à un important déficit de médecins généralistes, estimé à 360 praticiens manquants (selon les chiffres du Ministre Coppieters). En 2023, 3 291 ETP de généralistes exerçaient dans la région. Face à cette pénurie, de nombreuses mesures ont été prises :

- Des aides financières via le programme Impulseo ;

- Des mesures structurelles avec un soutien aux équipes multidisciplinaires et aux infrastructures de santé dans les zones sous-dotées

- Au niveau de la formation médicale 473 numéros Inami  seront attribués en 2029 pour la médecine générale. Ces étudiants, ayant commencé en 2023, seront pleinement opérationnels en 2031.  Par ailleurs, 306 étudiants bénéficieront des nouveaux sous-quotas  minimaux applicables après l’année académique 2022-2023. Des effets sont attendus à partir de 2027.  

Toutefois, la situation reste tendue :

- 272 médecins ont cessé leur activité en 2022.

- 145 médecins manquent dans les communes en pénurie.  

- Et un minimum de 270 médecins seraient nécessaires chaque année pour compenser les départs à la retraite. Je précise minimum car, on le sait les jeunes praticiens ne souhaitent plus organiser leur temps de travail comme autrefois. En réalité 1,5 jeune médecin serait donc nécessaire pour remplacer un départ à la retraite.

La démographie médicale est donc, et plus que jamais, un enjeu majeur aujourd’hui et pour les prochaines années, mais surtout un problème multifactoriel, qui nécessite, par conséquent, une réponse multiple.

Si on peut questionner le nombre d’étudiants recalés aux examens d’entrée, aucune assurance pour une solution immédiate à la pénurie et concernant la localisation où ces futurs jeunes médecins s’installeraient.

Madame la Ministre,

1. De quels chiffres disposez-vous concernant les taux d’admission en études de médecine ?

2. Des solutions sont-elles envisagées pour accélérer la formation ou permettre uneintégration plus rapide des étudiants en médecine sur le terrain ?

3. Des programmes spécifiques seront-ils mis en place pour encourager les étudiants à choisir la médecine générale, notamment dans les zones en pénurie ?

4. Comment l’enseignement supérieur adapte-t-il ses cursus pour mieux répondre aux besoins des zones rurales et sous-dotées en Wallonie ?

5. Le quota de 306 étudiants bénéficiant des sous-quotas minimaux pourra-t-il être réévalué si la pénurie de médecins généralistes s’accentue d’ici 2027 ?

6. Quelles mesures incitatives sont envisagées pour retenir les étudiants formés en Wallonie après l’obtention de leur diplôme ?

7. Comment envisagez-vous de renforcer la concertation entre les universités, les médecins, les mutuelles, les étudiants et les pouvoirs locaux ?

8. Disposez-vous d’un agenda commun avec Monsieur le Ministre Coppieters et Monsieur le Ministre Vandenbroucke pour impulser des solutions concrètes face à cette pénurie ?

Je vous remercie pour vos réponses.

Eliane TILLIEUX,

Députée

 

 

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