Rencontre avec le groupe belge de l'Inter-Parliamentary Union 30 novembre 2022
Your Excellencies Ambassadors,
Members of the Diplomatic Corps,
Dear Colleagues,
Ladies and Gentlemen,
It is a great pleasure for me to welcome members of the Diplomatic Corps accredited in Belgium to the Belgian House of representatives. I already had the opportunity to meet some of you in these premises.
Belgium has always pleaded for a diplomacy of reconciliation. In this age of relative power, marked by rising attacks on the legitimacy of external intervention and a widening of religious, ethnic and social divides, in this age characterised by barbaric terrorism we need to seek pragmatically to reduce the factors of tension and move towards peaceful solutions on the basis of our values.
Our Assembly has a close look at the numerous bilateral and multilateral agreements which are part of modern diplomacy and which determine our integration in global and regional structures.
In this world of communication and permanent contacts, Members of Parliaments tend to build their own networks of relations, be it through parliamentary friendship groups of the IPU or through personal acquaintances. In this view, parliamentary diplomacy is an important process that may help wipe out the prejudices we all carry and thereby effectively contribute to achieve a better understanding amongst the peoples and the representatives they elected.
There are similarities in the exercise of diplomatic functions and the office of elected member of parliament. It is incumbent on both diplomats and parliamentarians to establish contacts, to keep their finger on the pulse. They have to build a network of relationships through the most diverse meetings and missions, they have to convince and win people over, using one common instrument: the word.
Moreover, in this highly interconnected world, where communication and contacts play a key role more than ever, diplomats and parliamentarians alike need to set aside more time to inform, explain and be accountable to those counting on them.
In that context, it goes without saying that the diplomatic information provide often helps guide political decisions and choices. And in their respective roles and responsibilities, both parliamentarians and diplomats benefit from learning from each other's experiences.
That is precisely why meetings like this one are so important.
«Le monde est un village», dit-on à juste titre. Ceci est d’autant plus vrai dans notre monde globalisé où évoluent de plus en plus d’acteurs transnationaux et d’organisations multilatérales. Il nous faut évoluer aujourd’hui dans un monde plus éclaté, plus insaisissable qu’il ne l’a jamais été mais aussi – et ce n’est pas le moindre des paradoxes – dans un espace de communication globale. Dans ce contexte, tant l’exercice de la démocratie que la conduite des relations diplomatiques recèlent d’immenses potentialités mais présentent aussi de nouvelles contraintes.
En effet, les mécanismes de décision sont devenus plus complexes et plus difficiles à mettre en œuvre alors même que nous sommes tous soumis à la rapidité toujours plus grande qui doit commander notre action et notre communication. Les adeptes de Twitter, Facebook ou Tik Tok en savent quelque chose. L’exercice de nos tâches respectives commande donc de pouvoir mener à la fois des actions ou interventions ponctuelles, dans l’immédiateté, tout en gardant une vue sur la voie à suivre à long terme. La technicisation des sujets et la montée en puissance des technostructures supranationales, ont également contribué à profondément changer l’exercice de nos fonctions et à réduire l’emprise qu’on peut avoir en une situation donnée.
A l’inverse, les nouveaux outils d’information et de communication offrent des opportunités pas encore totalement explorées pour faciliter les contacts via la mise en réseau. En deux temps trois mouvements, par exemple, un appel Zoom le 5 octobre et une simple impulsion ont transformé un mardi 25 octobre en une journée de sommet interparlementaire réunissant 50 Président·e·s de parlement autour de la signature d’une déclaration conjointe condamnant l’occupation de la Crimée par la Russie.
C’est avec plaisir que je partage avec vous ces quelques réflexions que nous pourrons poursuivre lors du déjeuner offert par le groupe belge de l’Union interparlementaire. Je cède à présent la parole à mon collègue Samuel Cogolati, président du Groupe belge de l’Union interparlementaire.
Eliane Tillieux