Les règles vestimentaires pour les athlètes féminines 8 avril 2025
Question orale de Eliane Tillieux, députée du groupe socialiste du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
A Jacqueline Galant , Ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles en charge des Sports, de la Fonction publique et de la simplification administrative, des Médias et de la tutelle sur Wallonie-Bruxelles Enseignement
Concernant : Les règles vestimentaires pour les athlètes féminines
Monsieur le Président,
Madame la Ministre,
Chers collègues,
Depuis le 20 janvier dernier, la Fédération française de gymnastique autorise ses athlètes féminines à porter un short par-dessus le justaucorps en compétition.
Au-delà de l’amélioration du confort et de la performance, cette évolution marque une avancée importante dans la lutte contre l’hypersexualisation des athlètes. Elle permet aux gymnastes de ne plus être contraintes à porter une tenue moulante et échancrée, qui peut être source de malaise pour certaines. Cette question a d’ailleurs été largement médiatisée lors des Jeux Olympiques de Paris, où de nombreuses
sportives ont dénoncé l’imposition de tenues jugées trop révélatrices, sans que cela ne soit nécessaire à la performance.
Dans ce contexte, nous souhaiterions comprendre la position de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur cette question.
1. Comment votre administration prend-elle en compte les préoccupations liées à l’inclusion et au respect du corps dans le sport ?
2. Qui est responsable de l’élaboration des règles vestimentaires en gymnastique en Belgique ? Avez-vous la possibilité d’intervenir sur ce sujet ou cela relève-t-il uniquement des fédérations ?
3. Des discussions sont-elles en cours avec la Fédération Royale Belge de Gymnastique pour envisager un assouplissement des règles vestimentaires ?
4. Alors que de nombreuses gymnastes expriment leur souhait de pouvoir choisir une tenue plus adaptée à leur confort, avez-vous déjà engagé des démarches en ce sens auprès de la fédération ? La Fédération Wallonie-Bruxelles envisage-t-elle de suivre l’exemple français ? Si oui, dans quels délais ?
Je vous remercie pour les éléments de réponse.
Eliane Tillieux,
Députée