Hommage aux victimes de l'Holocauste 25 janvier 2024
A l'occasion de la Journée internationale de commémoration de l'Holocauste du 27 janvier, notre parlement a observé une minute de silence en mémoire des victimes. Rappelons-nous la responsabilité sacrée de protéger l'humanité. En ces temps incertains, soyons vigilant·es contre l'intolérance et les violences. Découvrez ci-dessous le discours prononcé en début de séance :
Journée internationale de commémoration
de l’Holocauste – le 27 janvier
Séance plénière du jeudi 25 janvier 2024
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Cher.e.s Collègues,
Le 1er novembre 2005, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution « historique » proclamant le 27 janvier, jour de la libération du camp d’extermination nazi d’Auschwitz, « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste », bien entendu afin que chacune et chacun se souvienne des crimes du passé et pour prévenir les actes de génocide dans le futur.
« Nous sommes nés des cendres de la deuxième guerre mondiale, après l’Holocauste, et non seulement il fait partie de notre histoire mais nous avons aussi la responsabilité sacrée d’en enseigner les leçons, d’encourager la tolérance et de lutter contre l’antisémitisme et d’autres discriminations », avait souligné Kofi Annan.
C'est pourquoi, cette année encore, au cours de la semaine du 27 janvier, nous voulons maintenir vivante la mémoire des victimes de l'Holocauste, car elles ne doivent jamais être oubliées, même lorsque les derniers survivants seront morts.
Nous connaissons toutes et tous les prodromes de cet Holocauste dont il était pourtant possible de lire très tôt les signes révélateurs, de deviner vers quels abîmes ils entraineraient l’humanité. Or beaucoup ne le virent pas ou ne voulurent pas le voir. En ces temps d’incertitude qui pèsent sur le monde, nous avons toutes et tous la responsabilité de protéger les populations des génocides, des crimes de guerre, des nettoyages ethniques et des crimes contre l’humanité. Bref, protéger l’humanité elle-même, la protéger de l’horreur qu’il est capable de produire.
Nous avons cette responsabilité en tant que parlementaires, en tant que femmes et hommes politiques, en tant que gestionnaires de la Cité. Car un Etat démocratique se doit de condamner sans réserves toutes les manifestations d’intolérance religieuse, d’incitation à la haine, de harcèlement ou de violences à l’égard de personnes ou de communautés quelles qu’en soient les raisons. Il nous faut plus que jamais rester vigilants et défenseurs actifs de la paix et de la concorde entre les peuples.
Cher.e.s Collègues,
En mémoire des innombrables victimes de l’Holocauste, je vous propose à présent d’observer une minute de silence.