Cher(e)s Collègues,
Le dimanche 20 mars 2022, à l’aube, six personnes ont perdu la vie à Strépy-Bracquegnies et dix personnes ont été grièvement blessées lors d’un ramassage de Gilles à l’occasion du carnaval. Des dizaines d’autres blessés sont à déplorer. Les victimes et accompagnant.es sont profondément choqué.es.
Une voiture folle a heurté, à vive allure, le groupe de Gilles et d’accompagnants. Cet accident a mis brutalement fin à la fête que tout le monde attendait avec impatience. Après une période de crise sanitaire triste et incertaine qui semblait interminable, les habitantes et habitants de Strépy-Bracquegnies pouvaient enfin fêter leur traditionnel carnaval, s’amuser, faire la fête, rire. La liesse populaire et la joie collective ont subitement fait place à l’horreur et au désarroi le plus profond.
Alors que le folklore du carnaval est par essence un moment d’insouciance, cet événement tragique nous confronte à la dure réalité et à la fragilité de toute vie. Nos pensées vont aux victimes, aux familles, aux proches mais aussi aux services de police et de secours qui ont dû faire face à une situation extrêmement difficile.
Nous sommes profondément attristés par ce drame auquel la commune de La Louvière et la région du Centre sont confrontés. Quand le sort frappe de manière aussi injuste une communauté aussi soudée que les sociétés folkloriques au sein desquelles tout le monde se connaît, l’émotion est profonde et la tristesse immense.
Cher(e)s collègues,
Le destin cruel et aveugle a brisé en ce jour tragique du 20 mars 2022 de nombreuses vies qui ne demandaient qu’à participer enfin au premier carnaval après cette longue période de confinement. Notre institution partage également la douleur de deux membres de son personnel dont le fils figure parmi les victimes et se bat toujours à l’hôpital.
À la mémoire des victimes de ce drame, nous observerons dans quelques instants une minute de silence.
Au nom de la Chambre des représentants, j’ai adressé aux autorités communales de la ville de La Louvière nos condoléances émues.
Eliane TILLIEUX