Che(è)r(e)s collègues,
Geachte collega’s,
Le 22 mars, l’Union européenne a approuvé à l’unanimité des sanctions contre un nombre d’autorités chinoises en raison de violations persistantes des droits humains de la minorité musulmane ouïghour au Xinjiang.
La Chine a immédiatement réagi en prenant des mesures de rétorsion notamment contre des collègues du Parlement européen, du Parlement lituanien, du Parlement néerlandais et de notre assemblée. Ces mesures sont inacceptables et vont à l’encontre de la liberté d’expression des parlementaires.
La Conférence des Présidents a accepté ma proposition de prendre l’initiative d’une approche commune des Parlements dont des membres sont touchés par ces sanctions chinoises. De telles intimidations visant des parlementaires sont inacceptables.
J’ai donc adressé hier un courrier aux présidents du Parlement européen, du Parlement lituanien et de la Deuxième Chambre des Pays-Bas en leur proposant d’envoyer une lettre au Président du Congrès national du peuple chinois contenant une déclaration commune condamnant avec force ces sanctions. Mes homologues des Parlements concernés m’ont assurée de leur soutien.
La liberté d’expression, la liberté parlementaire et la défense des droits humains sont des piliers de nos démocraties. Nous ne transigerons jamais avec ces valeurs.